BARCELONE, SAINTE MAXIME, CORSE

Barcelone/ Ste Maxime / Ajaccio: 394 milles à 4: Pierre, Jean Michel, Ylhame et moi.

Barcelone / Les Embiez: 180 milles Après le week-end sur Paris nous visitons un peu Barcelone pendant une journée. Mercredi 19 juin nous larguons les amarres à 11h30, objectif Toulon avec l'éventualité de s'arrêter à Palamos pour la nuit si l'équipage le nécessite. C'est la première navigation pour mon fils, je suis heureux de partager ça avec lui.

Départ Barcelone

Encore une traversée avec le moteur pour obtenir une moyenne de 5 noeuds, de grand largue à bon plein. Nous passons Palamos vers 20h30, tous le monde va bien, on continue.

Vers Palamos

Première nav de nuit pour Pierre

5h48, le jour se lève, 90 milles parcourus, nous sommes à mi chemin.

Heureusement que les dauphins soient venus nous voir à plusieurs reprises (8h45, 18h45, 20h15) et que nous avons eu la chance de voir des baleines vers 10h00 pour rompre la monotonie de cette navigation sans intérêt et réjouir l'équipage. 23h20 amarrage au port des Embiez.

Jeudi, relax. Vendredi départ des Embiez à 13h05 après quelques difficultés. La barre s'est bloquée sur tribord pendant une marche arrière dans le port. Nous avons réussi à rejoindre un ponton en jouant avec le vent et le pas d'hélice. La biellette de safran babord était passée à contre. Moralité plus de barre à fond en marche arrière... Ensuite nous avons été récompensés de nos efforts par une jolie navigation sous voiles seules de 36 milles jusqu'à Port Man sur l'île de Port Cros (Iles d'Hyerres) avec un petit détour sur le cap de Brégançon..

Port Cros

Je n'avais jamais navigué dans cette zone, j'y retournerai, c'est vraiment très beau et plaisant à naviguer.

Samedi 22 juin, en route pour Saint Troppez. A partir du cap Camarat nous avons commencé à comprendre que la population n'étais plus la même, chahutés toutes les 5 minutes par le passage des gros yachts à moteur.

Vers 19h10, arrivés à l'entrée du port nous avons doublé la longue file de yachts qui attendaient leur tour. 200 mètre plus loin premier accueil en zodiac pour nous demander de partir, nous avons continué pour faire demi tour devant chez Sénéquier où la place était libre. J'avais une immense envie d'amarrer mon bateau entre les 2 immenses yachts, remplir la cuve à eau et repartir, mais le deuxième zodiac m'en a vite dissuadé.

De toute façon nous n'étions vraiment pas à notre place avec notre coquille de noix au milieu de cette démesure de tailles de bateaux, d'équipages, de luxe et de foule paradant sur le quai. Nous sommes sortis bien vite, avons traversé la zone de mouillage devant Saint Trop en essayant de chiffrer la valeur de tous ces bateaux (une autre planète...) puis sommes allés nous amarrés en face à Sainte Maxime, cul au quai.

Dimanche, les rafales au travers à 25 noeuds dans le port nous empêchaient de pouvoir partir, nous avons attendu jusqu'au lundi vers 14h que cela se calme pour faire route sur Calvi.

Lundi, je voulais partir dès que les rafales se calmaient et s'espaçaient afin de profiter de la queue du vent frais de la veille pour nous pousser à bonne allure vers la Corse en faisant une légère parabolique vers le nord afin de rester à l'abri de la houle qui sévissait sous l'axe du cap Sicié. Je savais qu'ensuite le vent allait chuter et voulais faire le maximum de route sous voiles seules...

Sainte Maxime / Calvi 93 milles

Lundi 14h30 nous larguons les amarres en avançant sur la pendille afin de ne pas se faire rabattre sur notre voisin. Je commence à sortir de la place lorsque le moteur cale. Pas moyen de redémarrer. Le bateau commence à se mettre en travers dans le milieu du port, le safran tribord se prend dans la pendilles de mon voisin, nous voici en travers devant les autres bateaux. Je plonge et trouve un bout pris dans l'hélice. Un bout de 2 mètres de long frappé sur notre pendille sans autre utilité que de nous pourrir la vie. Bref 3 heures plus tard, hélice dégagée, bateau amarré nez au quai dans une autre place et capitaine douché et soigné (belle entaille sur l'auriculaire droit) nous partons pour de bon. Hélas, comme prévu, trop tard! Le vent a tourné, nous l'avons de face. Extraits du journal de bord: "21h15: Moteur, voiles affalés, 4,7 noeuds, cap 115°, houle pénible." "23h23: Moteur, 4,8 nds, cap 115°" Jean Michel ajoute "On s'emmerde" Jusqu'à 6h00 mardi matin où l'on peut enfin arrêter le moteur et avancer sous GV et génois à 5,2 noeuds, il nous reste un trentaine de milles à faire. Arrivée à 12h45 avec le génois réduit après une fin de parcours à 5,7 noeuds avec un bon mètre de houle de NW. 93 milles

Calvi

Mercredi 26 juin, 35 milles pour aller mouiller dans l'anse Chiuni. Jeudi 27, Ajaccio, Port Ornano, 30 milles, puis départ pour Paris.

Du mercredi 03 au jeudi 11 juillet, l'équipage était: Jean Michel, Jean Marc et moi. Ajaccio, Porto Polo, Porticciu, Bonifacio, Porto Vecchio, Iles du Lavezzi, Santa Terresa de Gallura, Porto Polo, Porticcio (Ajaccio). 2 semaines de "croisière s'amuse" à profiter de la douceur de vivre en Corse. Nous avons retrouvé Brice et Stéphane à Porto Polo, pu tirer quelques bord au côté de Téva, savourer le farniente à notre QG (le restaurant bar l'Escale) et se marrer du matin au soir.

Téva

Porto Polo

Lundi 15 juillet je reviens avec les enfants. Seul avec eux 3 pour une semaine de navigation tranquille pour rejoindre Santa Terresa de Gallura où nous resterons ensuite une semaine en hôtel club. Pierre a déjà passé deux semaines à bord, mais pour les filles c'est une grande première. Nous sommes tous les 4 très heureux de partager ensemble mon nouvel univers, mais j'ai la crainte que les filles ne s'y plaisent pas... Croisière familiale tranquille en faisant de petites étapes entrecoupées de mouillage le midi pour les baignades. Porto Polo, Propriano, Anse de Roccapina, Baie de Figari, Bonifacio, Iles du Lavezzi, Santa Terresa de Gallura.

Anse de Rocapina au petit matin

Iles de Fazziolu près de Bonifacio

Essai transformé! Ils ont aimé et ont envie de recommencer. Heureux homme que je suis.

Sabelaure est sorti de l'eau le samedi 20 juillet, il retrouvera son élément le 10 septembre. La place au port était beaucoup trop cher.